L'inflation est la « hausse généralisée et durable du niveau général des prix »[1]. Elle se traduit par une baisse du pouvoir d'achat de la monnaie, et à un taux de croissance différent entre valeur nominale et valeur réelle.
Employé seul, le terme d'inflation fait référence à la seule hausse de prix des biens de consommation, à l'exclusion de la hausse des prix des actifs (financiers, immobilier,…). Lorsqu'on parle de l'augmentation des prix de l'immobilier, des actions, des fonds de commerce ou autres actifs, on doit alors préciser que l'inflation se rapporte au niveau des prix de ces actifs.
La stabilité des prix décrit la situation où la hausse des prix est durablement très faible ou nulle, maintenant ainsi l'incertitude des agents économiques à un niveau faible.
La déflation est une baisse des prix, donc le contraire de l'inflation. C'est un phénomène qui peut être généralisé à l'économie ou particulier à un secteur économique volatil (p. ex. déflation du marché immobilier), durable (parfois sur une décennie), autoentretenu, parce qu'il modifie les anticipations des agents économiques. Comme le phénomène historiquement le plus fréquent (du moins dans la période contemporaine) est bien l'inflation, on parle parfois aussi d'une inflation négative.
La désinflation, quant à elle, est une baisse du taux d'inflation, qui reste positif. Par exemple, si pendant des années l'inflation s'est située à 10 % en moyenne et que l'inflation des années suivantes baisse à 7%, puis 5%, puis 2%, on parlera de phénomène désinflatoire. Lorsque l'inflation approche de zéro, on risque un passage en déflation.
La stagflation consiste en la concommittance d'une croissance faible voire négative, avec un niveau élevé d'inflation.